Comme un parfum de pomme (deuxième partie)

Voila, la bête est en ma possession mouhahahahaha…

Aux aurores, dès que les horaires des magasins bruxellois le permettaient, j’ai téléphoné chez CAMi pour m’entendre dire que oui oui et encore oui, il leur reste des MacBook noirs. A peine le gsm refermé, j’étais en route pour la gare parce que je n’irai pas à Bruxelles en voiture de sitôt. Train, métros et trams étant mes complices, ils ne m’ont pas fait attendre trop longtemps et à 12h10 j’étais déjà dans le train du retour, avec le MacBook sous le bras.

J’ouvre la boîte avec la délectation d’un enfant un matin de Noël. J’enlève les petits trucs en plastique, les diverses protections, je branche, j’ouvre, j’allume et doooooong (oui parce que “tadaaaaaam” ça fait trop Windows), la bête se réveille, me souhaite la bienvenue dans toutes les langues et me propose de passer à la configuration. J’accepte bien volontiers…

Après les palpitations des premiers moments (j’exagère à peine), et surtout, après avoir téléchargé Adium pour transmettre mon bonheur à Ced, mes yeux glissent vers un truc qui ne semble pas fonctionner. Ced confirmera: une petite croix sur la batterie, c’est mauvais signe. Les leds de dessous la batterie qui ne lument pas, c’est mauvais signe également.

Je téléphone alors au Apple Custom Service System (quelque chose dans le genre) où une charmante demoiselle me propose de faire quelques manoeuvres avec elle. Eteindre, rallumer, ré-éteindre, enlever la batterie, la remettre, rallumer, ré-ré-éteindre, re-rallumer avec alt-pomme-p-r… rien n’y fait, cette foutue batterie est effectivement foutue. Le portable ne la reconnait pas.

Un problème n’arrivant jamais seul, le numéro de série confirme à la charmante demoiselle que le portable a été construit il y a + de 90 jours et elle a donc besoin de la date d’achat. Son éthique l’empêchant de me croire sur parole quand je lui dis que c’était ce matin, elle me demande de faxer la facture. Simple comme bonjour lorsqu’on a un fax. Mais je n’en n’ai pas et je ne sais pas comment fonctionne le machin-fax-online. Et comme on est lundi, le magasin qui met un fax à disposition à Enghien est fermé (beh oui)

Donc la seule solution a été d’appeler la môman au secours, scanner la facture, la lui envoyer par mail afin qu’elle l’imprime et qu’elle y note lisiblement tous les numéros de client, de série, de dossier etc. et qu’elle la faxe depuis son bureau.

Cela dit, même s’il n’est pas encore “portable” je peux utiliser mon MacBook en le branchant au secteur, que ce soit ici ou au boulot. J’attends Ced avec impatience pour qu’il enlève les petits programmes dont je n’ai pas besoin, qu’il me tranfère mes bookmarks et mes photos…

Prochain épisode quand j’aurai reçu la housse de Dette (ou la nouvelle batterie si l’Apple custom machin est très très rapide…)